Un jeune et brillant avocat disait un jour : « Un certain Noël, j’ai reçu le plus beau cadeau de ma vie. Et pourtant, il était minuscule et ne pesait presque rien. Mon père m’a offert un petit coffret qui contenait une note écrite de sa main : Mon fils, cette année, je te donnerai 365 heures de mon temps, une heure chaque jour après le dîner. Nous parlerons de ce que tu veux, nous irons où tu veux, nous jouerons à ce que tu veux. Cette heure t’appartiendra ! Et mon père a tenu sa promesse, poursuivit l’avocat. Qui plus est, il l’a renouvelée les années suivantes. Ce fut le plus beau cadeau de ma vie. Ces heures passées avec mon père ont fait de moi ce que je suis. »
— Cité dans Moody Monthly Vos enfants n’oublieront jamais les bons moments passés avec vous. Vos plus beaux souvenirs d’enfance ne sont-ils pas les moments où vos parents vous ont montré leur amour en vous accordant leur temps et leur attention ? Lorsqu’on leur donne de l’attention personnelle, les enfants s’épanouissent. À l’inverse, s’ils en sont privés, ils se sentent mal dans leur peau, ils ont tendance à se déprécier, ils ont l’impression d’être rejetés. N’en est-il pas ainsi pour chacun de nous ? Vous n’êtes pas toujours obligé de passer beaucoup de temps avec les enfants pour leur faire savoir que vous les aimez et les appréciez, mais vous devez passer au moins un peu de temps. Et la qualité de ce temps est plus importante que la quantité. Le temps que vous passez avec vos enfants n’est pas seulement le plus beau cadeau que vous puissiez leur offrir, c’est aussi le meilleur investissement que vous puissiez faire en eux. Rien n’influencera autant leur vie. Comme le disait quelqu’un de sage : « Vos enfants ont besoin de votre présence plus que de vos présents. » Jouez, lisez avec eux, prenez-les dans vos bras, encouragez-les, profitez de ces moments. Allez vous promener avec eux, ou asseyez-vous autour d’une table pour discuter. Posez-leur des questions et écoutez-les. Écoutez-les vraiment. Comme la plupart des parents, vous êtes sans doute déjà très sollicité et, dès que le moindre imprévu survient, ce sont les enfants qui en pâtissent. Alors, vous vous faites une raison en vous disant qu’il y aura toujours demain pour vous occuper d’eux, mais c’est aujourd’hui qu’ils ont besoin de vous. Décidez du temps que vous voulez passer avec vos enfants chaque jour ou chaque semaine, et marquez-le dans votre emploi du temps. Faites-en une priorité absolue, comme un rendez-vous qu’il faut absolument respecter. En cas de force majeure, changez-en l’heure, mais surtout ne l’annulez pas. Si vous remarquez que vous devez souvent remettre ces moments à plus tard, revoyez vos priorités, et faites un nouveau plan qui soit plus réaliste. Quand les enfants grandissent et qu’ils ont des problèmes, ils ont encore plus besoin de votre temps, et vous devez être encore plus attentif. Ne vous empressez pas de proposer des solutions et des conseils. Évitez de leur faire des sermons. Écoutez-les jusqu’au bout avant d’ouvrir la bouche et, si possible, aidez-les à parvenir eux-mêmes aux bonnes conclusions. Ensuite, priez et prenez le temps d’écouter la petite voix de Dieu dans votre for intérieur. Il est toujours prêt à répondre à vos questions : vous serez surpris des solutions qu’Il vous proposera. De nombreux parents qui ont maintenant des enfants adultes vous diront que leur plus grand regret, c’est de n’avoir pas passé assez de temps avec eux lorsqu’ils étaient petits. Pour ce faire, vous devrez renoncer à certaines activités. Au début, vous aurez peut-être l’impression de perdre un peu votre temps, mais persévérez : vous ne le regretterez pas. Chaque minute accordée à vos enfants est un investissement. Les récompenses sont éternelles. Le fait d’être présent pour vos enfants aura un formidable impact sur leur vie, même si vous n’avez pas l’impression de faire beaucoup pour eux, ni d’accomplir grand-chose. [Extraits (traduits de l’anglais) de Les Clés de l’éducation, Derek et Michelle Brookes, Editions Aurora]
0 Comments
Mes enfants grandissent, et il devient de plus en plus difficile d’être le papa (ou la maman) que j’aimerais tant pouvoir être. Les enjeux sont plus complexes, et mes insuffisances sont de plus en plus évidentes. À mes yeux comme à ceux de mes enfants, d’ailleurs. Avez-vous un conseil à me donner ? Les parents savent bien dès le départ qu’ils ne savent pas tout, et qu’ils sont loin d’être parfaits. Mais les enfants, quand ils sont petits, sont si confiants et innocents qu’ils ne remarquent rien. Toutefois, les choses commencent à changer à l’approche de l’adolescence, et quelques années plus tard, elles prennent des allures de crise. La solution n’est pas d’essayer d’être « le parfait parent », mais plutôt de vous servir de vos imperfections et de vos faiblesses comme de tremplins. Cette approche présente au moins trois avantages : Tout d’abord, lorsque vous êtes conscient de ne pas être à la hauteur, vous n’hésitez pas à rechercher et accepter l’aide de Dieu. Le fait de vous appuyer sur Dieu vous donne une force et une sagesse bien supérieures aux vôtres. Deuxièmement, vos faiblesses contribuent à vous garder humble. Lorsque vous êtes humble, vous avez plus de patience, plus de compréhension à l’égard de vos enfants. Vous êtes aussi plus ouvert aux suggestions des autres, qui voient sans doute mieux les choses du fait qu’ils ne sont pas directement impliqués dans la situation. Troisièmement, en reconnaissant devant vos enfants que vous êtes faible et que vous n’êtes pas infaillible, vous leur donnez un formidable exemple. Une telle attitude vous permettra de développer une relation plus étroite avec eux. Donc, ne laissez pas quelques faiblesses vous décourager ou vous arrêter! Sachez qu’il n’existe pas de parents parfaits. En dépit de toutes vos imperfections, vous pouvez être un père ou une mère formidable. © Activé. utilisés avec la permission. Diaporama dédié aux mères. Joyeuse Fête des Mères! — Keith Phillips
Une bonne communication repose sur quelques principes de base. Apprenez-les, vos relations en seront plus heureuses, plus fructueuses. Le tact Il est important d’être franc, mais il est non moins important de faire preuve d’amour et de considération dans votre façon de présenter les choses, surtout si votre enfant est susceptible de nature, ou que le sujet est un peu délicat. L’amour Vous serez peut-être maladroit dans vos paroles ou dans vos actes, mais si votre enfants voient que vous êtes motivé par l’amour, les petits problèmes ou les malentendus risquent moins de porter à conséquence. La positivité En général, la bonne humeur engendre la bonne humeur. Le moment opportun Savoir quoi dire est important mais, bien souvent, savoir quand le dire est tout aussi important. Et non moins important est de savoir quand ne pas dire quelque chose. Le sens de l’accueil On dira d’une personne qu’elle est accueillante si elle sait recevoir. Le dictionnaire propose ces synonymes : abordable, accessible, aimable, amical, bienveillant, etc. La prévenance Ecoutez ce que votre enfants ont à dire sans les interrompre, ni les presser, ni finir les phrases à leur place. Sachez écouter, il n’y a rien de mieux pour ouvrir la voie à un dialogue constructif. L’ouverture d’esprit Il y autant d’opinions et de façons d’aborder un problème qu’il y a d’individus. Le fait de laisser les enfants exprimer leurs idées et leurs sentiments témoigne de votre respect et favorise les échanges positifs, fructueux. Votre enfants seront d’autant plus à l’aise avec vous, d’autant plus enclins à vous demander conseil, qu’ils savent que vous êtes ouvert à leurs suggestions même si vous n’êtes pas d’accord avec eux. L’empathie Soyez sensible aux goûts et préférences de votre enfants, à leurs besoins et leurs humeurs. Mettez-vous à leur place. Suivez la Règle d’or. Le sens de l’humour Lorsqu’un échange risque d’être un peu tendu, un simple éclat de rire peut dissiper les tensions. Décompressez ! La clarté et la précision Il y aurait bien moins de malentendus si on ne tournait pas autour du pot en se contentant de faire des allusions. Arrêtez de jouer aux devinettes : dites ce que vous voulez dire. Si vous n’êtes pas sûr d’avoir été compris, posez des questions. L’effort Communiquer demande parfois un gros effort. La constance Les parents et enfants qui communiquent régulièrement se comprennent mieux et sont mieux à même de résoudre les problèmes lorsqu’ils se posent. Il s’agit d’une expérience toute simple réalisée dans une crèche, dont les résultats très éloquents n’ont pas manqué d’étonner les parents. On a montré à des enfants de 2 à 5 ans l’émission télévisée « Barney », le dinosaure rouge au grand cœur. Les enfants ont entonné les chants, ils se sont levés pour marcher en imitant leur héros, ils se sont pris par la main, ont ri ensemble. Le lendemain, la même classe a regardé «Powers Rangers », les aventures de ces ados agressifs et vengeurs. Au bout de quelques minutes, ils jouaient les karatékas, en envoyant des coups de pieds en l’air, voire sur leurs camarades. « Bien que ces émissions n’aient pas la prétention d’instruire, nos enfants y apprennent toujours quelque chose, parce que pour eux tout est occasion d’apprendre, » fit remarquer David Walsh de l’Institut national des médias et de la famille, qui conduisait cette expérience. Selon une étude sur la violence à la télévision nationale, la violence aux heures de grande écoute a augmenté depuis 1994, aussi bien dans les émissions diffusées sur les ondes que sur le câble. L’étude a aussi établi que la façon dont la violence est généralement présentée ― on la glorifie, on la présente comme acceptable et sans conséquence négative ― représente un risque grave pour les enfants. « De tels modèles enseignent aux enfants que la violence est désirable, nécessaire, et sans douleur, » affirme Dale Kunkel de l’Université de Californie à Santa Barbara, où l’étude a été menée. ***** Les enfants imitent ce qu’ils voient et ce qu’ils entendent et, c’est bien connu, ils ont tendance à imiter le négatif. Les petits, en particulier, ne savent pas toujours discerner le bien du mal. Il faut avouer qu’on ne leur simplifie pas la tâche lorsque les personnages les plus vils, les plus méprisables, sont représentés comme des héros, ceux qui sont « cool » et qu’on envie. Ils sont beaux, riches, populaires, plus malins que les adultes, et libres de faire tout ce qui leur plaît. Les enfants sont en train de se forger des valeurs qui les accompagneront tout au long de leur vie, et il appartient aux parents de les guider dans ce processus. Les parents manquent à leurs responsabilités s’ils laissent leurs enfants regarder tout ce qu’ils veulent sans aucun contrôle parental, ou s’ils ne prennent pas la peine de leur expliquer ce qui constitue une conduite moralement acceptable, ou le contraire. Et cela vaut pour les émissions soi-disant destinées aux enfants, voire celles qui se veulent éducatives. Le fait qu’un film ou qu’une émission de télé soit classés « pour enfants » ne veut pas forcément dire qu’ils sont édifiants pour vos enfants. Les parents doivent faire preuve de responsabilité personnelle en la matière. Ils ont le devoir d’éviter à leurs enfants d’être en contact avec ce qui peut leur nuire, soit en ne prenant pas le risque de les y exposer, soit en leur expliquant pourquoi telle ou telle conduite est mauvaise et ne doit pas être imitée. En tant que parents, vous devez prendre le temps d’examiner avec soin ce qui est livré en pâture à vos enfants. À vous de décider si c’est ce que vous voulez qu’ils deviennent. Parce qu’ils deviendront demain ce qu’ils regardent, ce qu’ils écoutent, ce qu’ils imitent aujourd’hui. - D.B. Berg Qui n’a pas eu l’occasion d’observer un enfant qui est heureux en train de jouer, et n’a pas rêvé, l’espace d’un instant, de redevenir comme lui ? Les enfants ont l’air tellement heureux, sereins et insouciants. Ils rient pour un rien, adorent ce qu’ils font et s’émerveillent des choses les plus simples. Malgré leurs petits tracas qu’ils ont très vite oubliés, ils sont dans l’ensemble beaucoup plus heureux et plus absorbés par ce qu’ils font que toi.
Pourquoi les enfants sont-ils aussi insouciants ? Est-ce parce qu’ils ont beaucoup moins de responsabilités ? Oui, mais ce n’est pas la raison principale. Leur grande paix intérieure provient d’une absence complète de préoccupation pour le futur ! Plus les enfants sont jeunes, moins ils se soucient du lendemain. Au fur et à mesure qu’ils grandissent, ils sont confrontés à davantage de problèmes et de pressions. Ils se soucient de leurs résultats scolaires. Devenus adolescents, ils se regardent dans le miroir en se demandant à quoi ils vont ressembler plus tard. A l’approche de l’âge adulte, l’inquiétude vis-à-vis du futur augmente et leur fait oublier la valeur des choses simples de la vie. Quelques années plus tard, les voilà devenus des adultes qui doivent faire face à leurs responsabilités et leurs préoccupations. Les préoccupations et la peur du futur font malheureusement partie intégrante de la vie adulte. Elles sont vécues de façon plus ou moins aigüe selon la personnalité de chacun. Certains se stressent à cause de leurs nombreuses responsabilités. D’autres ont une tendance naturelle à se faire du souci. Il y a aussi des gens qui sont angoissés suite aux expériences négatives de leur passé. Dans tous les cas, une chose est sûre : tout le monde stresse à un moment ou à un autre et doit faire face à ses angoisses et ses inquiétudes, qu’elles soient causées par les responsabilités, les enfants, la santé, ou le travail. Bien sûr, tu ne peux pas redevenir comme un enfant, qui n'a aucune responsabilité ni obligation, et qui vit dans son petit monde imaginaire à longueur de journée. Néanmoins, tu peux essayer de t’inspirer des enfants pour mieux vivre l’instant présent et pour apprécier les choses simples de la vie. Voici quelques exemples de petits plaisirs souvent oubliés :
Respire un bon coup! Allez, vas-y encore une fois ! Maintenant, rappelle-toi de bons souvenirs. Oublie tes problèmes et tout ce que tu as à faire ! Pense aux bonnes choses de la vie ! Ne te sens-tu pas mieux ? Si ce n’est pas le cas, ne t’en fais pas ! Cela viendra au fur et à mesure que tu apprendras à suivre l’exemple des enfants et à savourer les choses simples de la vie. © TFI. Par Sarah Kelley (traduit de l’anglais) Le plus beau cadeau qu’on puisse faire à nos enfants, c’est de leur consacrer du temps. Il s’agit là d’un principe que nous, les parents, avons trop tendance à oublier. Comme nous sommes très occupés et que nos enfants vont à l’école, il ne reste plus que les soirées et les vacances pour être en famille. D’où l’importance de chérir jalousement chacun de ces moments. C’est l’occasion de montrer à nos enfants combien ils sont importants et uniques à nos yeux. Combien de temps allons-nous passer en famille ? Que ferons-nous ensemble ? Ces questions concernent les enfants autant que les parents. Toutefois, il dépend de nous, parents, que ces moments soient amusants pour les enfants et qu’ils leur apportent quelque chose. Une façon de montrer aux enfants qu’ils comptent pour nous, c’est de refuser d’être dérangés durant ces moments-là. Dans de nombreux foyers, c’est au dîner que la famille se retrouve pour la première fois de la journée. Une bonne conversation autour de la table est un bon début, mais ce n’est pas suffisant. Certains parents qui sont proches de leurs enfants ont découvert que la meilleure façon de cultiver cette entente, cette complicité, est de leur réserver une heure après le dîner : une heure qui leur est exclusivement consacrée. Les parents se mettent d’accord pour ne pas se déranger mutuellement en parlant d’autre chose. Les enfants savent donc qu’ils peuvent compter sur l’attention pleine et entière de leurs parents. Qu’on leur consacre une heure ou plus, l’important est de mettre de côté toute préoccupation, professionnelle ou autre, pour leur accorder 100% de notre attention. Ce n’est peut-être pas toujours très pratique, ni facile, mais si nous en faisons une habitude, nous constaterons une nette amélioration dans la vie de nos enfants, et ils nous en aimeront davantage ! Pour tirer le meilleur parti de ces moments, soyez là pour eux. Il ne suffit pas d’être dans la même pièce tout en faisant autre chose, comme de regarder la télé, encore faut-il se mettre à leur niveau. Discutez avec eux pour savoir ce qu’ils pensent. Quittez votre monde adulte pour entrer dans leur monde d’enfants. Amusez-vous ensemble. Bref, prenez plaisir à être avec vos enfants. Si vos enfants sont d’âges très différents, vous devrez sans doute prévoir des activités pour chaque tranche d’âge. Un soir, maman pourra jouer ou lire avec les plus jeunes, tandis que papa s’attellera à un projet artistique ou de bricolage avec les aînés, ou les aidera à faire leurs devoirs. Puis le lendemain, on inversera les rôles. Si vous êtes seul(e), vous choisirez peut-être de consacrer du temps aux plus petits d’abord, et ensuite aux plus grands lorsque les petits seront couchés. L’important est d’accorder à chacun un moment de qualité. Si l’un de vos enfants est doué d’un talent particulier, si par exemple il sait taper à la machine, dessiner ou jouer d’un instrument, cette heure en famille est l’occasion idéale de développer et d’encourager ce don. (Assurez-vous de ne pas négliger vos autres enfants.) La clé, pour réussir ces moments-là, c’est de prévoir : faites une liste de différentes idées que vous organiserez. Pour amuser vos enfants ou les intéresser, il n’est pas nécessaire d’avoir des talents particuliers ni même des quantités de matériel. Le fait est que rien ni personne ne pourra jamais remplacer vos enfants auprès de vous. Et rien ni personne ne pourra jamais vous remplacer auprès de vos enfants. Pour eux, ce seront des moments privilégiés, riches et constructifs, des moments inoubliables. Donnez le meilleur de vous-même, et vous verrez, vous ne pourrez plus vous en passer ! ― Par Chalsey Dooley
Ce n’était qu’un sourire, mais ce beau sourire sur le visage de mon bébé transforma complètement ma façon de voir le monde. Lorsqu’il me regarda en se réveillant ce jour-là, il voyait ce qui, pour lui, était le plus important au monde : moi, sa maman ! Sa couche avait besoin d’être changée, mais c’était le moindre de ses soucis. Mon pyjama était dépareillé et mes cheveux en bataille, mais cela n’était pour lui d’aucune importance. Tout ce qui comptait, c’est qu’il m’aimait et qu’il aimait être avec moi. Il ne recherchait pas la perfection. L’amour faisait que tout était parfait. Ces quelques instants de bonheur où je le tenais dans mes bras, où j’absorbais ces bouffées d’amour, clarifièrent bien des choses dans ma tête. J’ai toujours été frustrée par le fait que la perfection n’est pas de ce monde. Souvent j’étais agacée par ce que faisaient ou disaient les gens, et quelque chose en moi se révoltait : « Pourquoi les conflits de personnalités, les injustices, les manques d’égards, le pessimisme, les humiliations, le laisser-aller ? Pourquoi tous ces problèmes ? Si seulement tout ça n’existait pas ! Si seulement les gens, y compris moi-même, pouvaient faire un effort et se prendre en main, enfin mon bonheur serait parfait ! » Je me disais que seule la perfection pourrait dissiper mon irritation. Mais je savais bien que ce n’était pas possible. La perfection n’est pas de ce monde. Il fallait que je trouve une autre issue. À bien y réfléchir, je me rendis compte qu’en fait, tout ce que je voulais c’est que le monde tourne autour de moi, qu’il se plie à mes désirs, à mes préférences, à mes priorités. Mais ça ne pouvait pas marcher comme ça : il fallait que quelqu’un change et ce quelqu’un, c’était moi. Même si les autres étaient loin d’être parfaits. Mais comment faire ? Ce n’était pas la première fois que j’essayais. Ce matin-là, alors que je tenais mon bébé dans les bras, cette petite pensée m’effleura : « Aimerais-tu que ton bébé soit parfait dès la naissance ? » Pour rien au monde je ne voudrais une chose pareille. S’il était capable de marcher et de courir dès sa naissance, je ne pourrais jamais voir l’expression de plaisir et de satisfaction sur son visage lorsqu’il ferait ses premiers pas ; et je ne connaîtrais jamais le bonheur de le tenir dans mes bras et de savoir qu’il dépend entièrement de moi. S’il savait parler à la naissance, je n’aurais jamais la joie de l’entendre prononcer ses premiers mots. S’il savait autant de choses qu’un adulte, je n’aurais jamais l’occasion de le voir s’émerveiller en découvrant le monde, et je n’aurais jamais la satisfaction de lui apprendre quelque chose de nouveau. Je passerais à côté de tant de plaisirs ! À tout bien considérer, c’est parfait que mon bébé soit imparfait ! Je ne voudrais pas qu’il en soit autrement ! Mais alors, me demandai-je, qu’est-ce qui fait que son imperfection est différente des autres imperfections auxquelles je me butte tous les jours ? Et, tout à coup, la réponse me sauta aux yeux : « C’est l’amour ! » L’amour fait toute la différence. C’est ça qui me manquait ! C’est ce qu’il me fallait pour pouvoir affronter bravement les problèmes qui, à mon sens, ne devraient pas exister. Regarde un peu tout ce que tu perdrais si toi-même, et tous les gens qui t’entourent, étiez parfaits dès le départ. La vie perdrait son caractère imprévisible et son élément de surprise ; tu perdrais la joie de pardonner et d’être pardonnée, les solides liens de l’amitié et la force de caractère qui se forgent dans l’adversité. Maintenant tout était plus clair. Ce n’est certainement pas en réagissant négativement à une situation négative qu’on peut arriver à un résultat positif. Alors, je résolus de rechercher activement les occasions et les expériences enrichissantes qui se cachent sous le masque de l’imperfection. Ce jour-là, comme mon bébé n’arrivait pas à s’endormir, je décidai de mettre en pratique cette leçon toute fraîche et de tirer le meilleur parti de la difficulté. Je changeai mes plans : mon mari et moi prîmes le temps de chanter et de jouer avec notre bébé. Ce fut un moment merveilleux, que nous aurions manqué si tout avait été « parfait ». © Activé, avec permission. ― Par D.B. Berg • Les petits ne comprennent pas tout ce qui se passe, mais ils sont sûrs que vous, vous comprenez. Donc, pour eux, ce que vous dites est parole d’évangile : ils croient en vous. D’où l’importance de respecter leur sensibilité et de les traiter avec délicatesse. • Quand les petits sont d’humeur contrariante, ce n’est pas le moment de leur demander quoi que ce soit. Ils diront non à tout ! • Les règles sont nécessaires, mais n’en ayez pas plus qu’il n’en faut. Moins il y a de règles, le mieux c’est pour tout le monde. • Chaque enfant est unique et a sa propre personnalité. Chacun doit être traité selon ses caractéristiques individuelles, et selon son niveau de maturité. • Mettez-vous à la place de votre enfant, et vous comprendrez mieux ses problèmes. • Vous devez faire une distinction entre les règles qui ne sont pas négociables et celles qui peuvent faire l’objet d’une exception. • Parfois, avec les adolescents, votre expérience vous dit qu’ils devraient faire les choses d’une certaine manière. Mais est-il préférable d’essayer de les persuader, ou vaut-il mieux les laisser faire à leur idée ? C’est là qu’il vous faudra user de sagesse. Parfois, le fait de sentir que vous leur faites confiance et que vous êtes prêt à prendre en considération leurs désirs et leurs opinions, les encouragera énormément ; et, au bout du compte, pour eux, cela aura beaucoup plus de valeur que ce qu’ils auraient gagné à suivre vos suggestions. Sans compter, bien sûr, que l’expérience est souvent le meilleur maître. • Dieu nous donne un exemple, et nous devrions nous comporter avec nos enfants comme Il le fait avec nous. Il essaye de nous persuader de faire le bien, mais Il nous laisse le choix, Il nous laisse libres de nos décisions. Chaque fois que les circonstances le permettent, faites de même avec vos enfants, et cela dès leur plus jeune âge. Ils seront plus aptes à faire les bons choix lorsqu’ils seront grands et que les enjeux seront devenus plus importants. © Activé. Avec permission. J’aime mes enfants et je veux être à la hauteur de mes responsabilités de parent, mais je me sens tout à fait incapable. Quel est le secret, s’il existe, pour avoir des enfants heureux et équilibrés ?
Il n’y a pas de secret, mais par contre, il existe une clé : l’amour! Il serait impossible, dans le cadre de cette brève rubrique, de couvrir de façon approfondie le sujet de l’amour parental, mais voici une petite liste, qui ne prétend pas être exhaustive, des principales avenues s’offrant aux parents pour manifester de l’amour à leurs enfants. 1. Donnez-leur Jésus. Jésus veut guider vos enfants à travers la vie. Le recevoir est extrêmement simple, c’est à la portée d’un petit de deux ans. D’abord, apprenez-lui qui est Jésus, puis expliquez-lui : "Jésus veut venir vivre dans ton cœur. Il t’aime et Il aimerait devenir ton meilleur ami." 2. Donnez-leur la Parole de Dieu. Apprenez à vos enfants à aimer la Parole de Dieu et à l’appliquer à leur vie. Alors ils sauront où trouver les réponses, la foi et la conviction dont ils ont besoin pour, non seulement réussir leur enfance, mais aussi pour devenir un jour des adultes heureux et productifs. 3. Donnez-leur de votre temps. Certes, vos enfant apprécient que vous leur fournissiez les biens matériels qui leur sont nécessaires, mais c’est vous qu’ils veulent avant tout. 4. Enseignez-les par votre exemple. N’essayez pas d’être parfait, mais montrez-vous digne de leur estime et de leur confiance. Efforcez-vous d’être ce que vous voulez que vos enfants deviennent. 5. Formez-les à une certaine discipline, avec une idée claire et précise du bien et du mal. C’est lorsqu’ils savent clairement ce qu’on attend d’eux que les enfants sont les plus heureux, et qu’ils développent la confiance en soi. Établissez des limites et des règles précises pour leur indiquer ce qu’ils ont le droit de faire, ainsi que des sanctions raisonnables lorsqu’ils transgressent ces limites ou enfreignent ces règles. 6. Encouragez une communication ouverte et franche. Accordez à vos enfants toute votre attention quand ils cherchent à communiquer. Apprenez à écouter. Manifestez un intérêt sincère. Faites un effort pour voir les choses de leur point de vue. 7. Félicitez-les, encouragez-les. Tous les enfants s’épanouissent lorsqu’on les complimente. Il est plus important de féliciter un enfant pour sa bonne conduite que de le réprimander pour sa mauvaise conduite. Efforcez-vous toujours de mettre en valeur le positif. 8. Ayez foi en eux, en ce qu’ils peuvent devenir. Voir le potentiel qui est en eux. 9. Exprimez votre amour. Les enfants ont constamment besoin d’être rassurés. Montrez votre amour avec des paroles et des actions. © Activé. Avec permission. |
Categories
All
Archives
February 2024
|